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LAS exige des réponses après la mort de deux autres clients incarcérés

La Legal Aid Society a condamné le maire Eric Adams et le commissaire du département correctionnel de la ville de New York (DOC), Louis Molina, pour la mort récente de deux clients incarcérés, Gregory Acevedo et Robert Pondexter, comme l'a rapporté The New York Times.

Mardi dernier, M. Acevedo, qui était détenu au centre Vernon C. Bain près de Hunts Point dans le Bronx, a été retrouvé dans l'East River, où il est décédé plus tard dans la soirée à l'hôpital Mount Sinai dans le Queens. M. Pondexter a subi une urgence médicale catastrophique alors qu'il était sous la garde du DOC et est décédé jeudi après-midi.

"Les mots ne peuvent exprimer notre tristesse et notre indignation face au décès des clients Gregory Acevedo et Robert Pondexter, lit-on dans un communiqué de l'aide juridique. "Les circonstances entourant ces décès justifient une enquête immédiate et la transparence."

«Avec chaque décès cette année, la mairie et les dirigeants du DOC ont bloqué le public et ont refusé de fournir des informations précises et opportunes», poursuit le communiqué. "Les informations fournies par le New York City Board of Correction (BOC), l'organisme de surveillance, suggèrent une raison pour laquelle la mairie a tenté un tel contrôle autoritaire des informations : les décès en détention examinés par le BOC montrent une incompétence choquante et l'incapacité du DOC à porter des tâches correctionnelles de base.

L'aide juridique a réitéré ses appels à une mise sous séquestre fédérale et à toutes les parties prenantes du système judiciaire pénal, en particulier les procureurs de district, pour faciliter la décarcération immédiate des prisons locales.

"Le maire Adams et le commissaire Molina ont démontré qu'ils ne veulent pas ou ne peuvent pas assurer la sécurité des personnes dans les prisons locales", indique le communiqué. "Ils ont renoncé à toute prétention à l'autorité légitime d'incarcérer et ont brisé la confiance du public, soulignant la nécessité de nommer un séquestre et une refonte complète de cette agence et de sa culture enracinée d'incompétence et de violence."

L'aide juridique dénonce également les tentatives signalées par le commissaire Molina de pousser cyniquement M. Pondexter hors de la garde du DOC alors qu'il était sous assistance respiratoire pour éviter une nouvelle presse négative sur les décès en détention.