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Le tribunal juge le département de la correction au mépris de l'accès aux soins médicaux

La Legal Aid Society, Brooklyn Defender Services et Milbank LLP ont salué une ordonnance du tribunal qui déclare le Département de la correction de la ville de New York (DOC) au mépris d'une ordonnance de décembre rendue en Agnew c. New York City Department of Correction. 

En octobre dernier, la Legal Aid Society, Brooklyn Defender Services et Milbank LLP ont déposé un recours collectif contre le DOC pour son incapacité persistante à fournir un accès aux soins médicaux dans les prisons de la ville. En décembre, un juge a ordonné à la ville de fournir aux New-Yorkais incarcérés un accès aux soins médicaux, mais le département n'a pas respecté cette obligation.

L'ordonnance d'aujourd'hui donne à la Ville 30 jours pour démontrer qu'elle ne viole plus l'ordonnance du tribunal ou qu'elle encourt une amende de 100 $ pour chaque rendez-vous médical manqué du 11 décembre 2021 à janvier 2022, ce qui signifie que la Ville devrait environ 190,900 XNUMX $ aux personnes touchées par le système de soins médicaux défectueux des prisons. Il y a aussi la possibilité d'autres sanctions si la Ville continue de ne pas se conformer.

"Aujourd'hui, la Cour a reconnu le manquement flagrant de la Ville à son obligation de fournir aux personnes incarcérées un accès rapide aux soins médicaux", lit-on dans une déclaration de Legal Aid, BDS et Milbank. «Cet échec a causé des souffrances indues, entraînant des effets durables sur la santé et même la mort. Nous espérons que cette conclusion d'outrage apportera un certain soulagement aux personnes privées d'accès aux soins médicaux dont elles ont désespérément besoin. 

« Mais nos clients méritent bien plus. L'ordonnance d'aujourd'hui tient la Ville responsable de ses échecs remarquables à assurer la santé et la sécurité des personnes sous sa garde », poursuit le communiqué. « Le DOC a prouvé à maintes reprises qu'il n'a pas la capacité et la volonté de respecter les droits humains fondamentaux. La seule solution est la décarcération. À cette fin, nous exhortons tous les élus et les juges à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour retirer immédiatement les gens des conditions inhumaines et dangereuses des prisons de la ville. »