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Les défenseurs des droits des victimes demandent au conseil municipal de supprimer la base de données sur les gangs du NYPD

Aujourd'hui, plusieurs organisations et défenseurs des droits des personnes ont organisé une conférence de presse et un rassemblement sur les marches de l'hôtel de ville avant une audience de surveillance du conseil municipal de New York sur l'utilisation de la police d'arrêt et de fouille par le département de police de la ville de New York (NYPD).

Les défenseurs des droits de l'homme ont appelé le conseil municipal à adopter la loi Intro 798, qui abolirait la base de données des groupes criminels du NYPD, autrement appelée base de données des « gangs ». Cette base de données est depuis longtemps utilisée par les agents du NYPD pour classer des milliers de New-Yorkais noirs et latinos comme « membres » ou « associés » de gangs sur la base de critères imprécis, ce qui fait que les membres de la communauté subissent de nombreux préjudices du fait du processus judiciaire pénal. Les mesures de maintien de l'ordre et de surveillance découlant de la base de données des gangs rappellent les pratiques discriminatoires du NYPD en matière d'interpellation et de fouille.

« La base de données sur les gangs de la police de New York est un outil dangereux et raciste qui cible de manière disproportionnée les jeunes de couleur qui n’ont que peu ou pas de preuves d’implication criminelle », peut-on lire dans un communiqué de Legal Aid. « Pendant trop longtemps, cette base de données a alimenté une sur-police dans des communautés déjà surchargées. Le conseil municipal doit enfin agir pour abolir cette pratique policière néfaste en adoptant l’Intro 798. Il est temps de passer de la punition à la prévention et d’investir dans une véritable sécurité grâce à des solutions menées par la communauté, et non dans des bases de données néfastes qui perpétuent le système carcéral. »